Imaginé selon le modèle d’un nid d’oiseau, le futur Stade d’Atlanta s’annonce comme une prouesse technique et architecturale, tant par son aspect visuel que par ses fonctionnalités multiples pour la pratique du football américain ou l’organisation de grands événements sportifs, culturels ou économiques.
Construit à proximité du Georgia Dôme appelé à disparaître et disposant d’une capacité comprise entre 75 000 et 83 000 places, le nouvel écrin des Falcons – les Faucons – offrira les meilleures prestations en matière énergétique et de confort pour les spectateurs et les joueurs.
De vastes espaces de détente et de restauration – dont un bar d’une longueur de 100 yard – seront ainsi aménagés sous les tribunes, sans oublier des loges spacieuses pour les partenaires et les officiels.
Au dessus du terrain, un système inédit d’écrans géants circulaires sur 360° permettra d’avoir une visibilité exceptionnelle sur toutes les actions de jeu, tandis que d’autres écrans seront installés au cœur du stade, notamment sur les piliers situés près de l’entrée principale. Dotés des dernières technologies en matière de haute définition, ces écrans seront les plus imposants jamais implantés dans un stade.
Outre cette innovation majeure, le nouveau Stade d’Atlanta sera équipé d’un toit rétractable pouvant déployer en moins de huit minutes, huit panneaux gigantesques pour abriter le terrain des aléas climatiques.
Des panneaux dont la composition et la forme générale unique au monde, inspirée par l’oculus du Panthéon de Rome (Italie), garantiront le passage de la lumière extérieure au sein de la structure.
L’enceinte sportive sera par ailleurs équipée de panneaux vitrés monumentaux, offrant aux spectateurs, luminosité et perspective sur la ville.
Le parvis du stade, monumental lui aussi, sera pour sa part doté de panneaux solaires permettant l’apport en électricité de l’installation.
L’éclairage du stade sera assuré par la technologie LED tandis qu’un système de récupération des eaux pluviales et un autre dédié au ramassage et au compostage des déchets doivent être installés par les concepteurs de l’enceinte, une enceinte qui vise ni plus ni moins que l’obtention de la plus haute certification Leadership in Energy & Environmental Design (LEED).
Ce stade ultra-moderne doit ouvrir ses portes en 2017. Une échéance parfaite pour pouvoir imaginer l’accueil du Super Bowl dans les années à venir.
Déjà attribué pour 2017 et 2018, l’événement américain doit encore trouver un organisateur pour les échéances 2019 et 2020. Atlanta, hôte du Super Bowl avec le Georgia Dôme en 1994 et en 2000, aurait alors la capacité d’organiser un show sans commune mesure.
Durant les trois années de construction de l’installation, les retombées économiques prévues sont estimées à 400 millions de dollars (353,5 millions d’euros) pour l’ensemble de l’État de Géorgie. Le territoire devrait également bénéficier de la création d’au moins 4 500 emplois pour la phase active du chantier.
Le financement des travaux, dont le coût avoisine 1,4 milliard de dollars (1,24 milliard d’euros), a été pensé selon le modèle d’un partenariat entre le secteur privé et le secteur public.
Les entreprises privés doivent ainsi apporter entre 70 et 80% du budget global, tandis que la participation du secteur public doit être compris entre 20 à 30% du financement, sur la base de la taxe de séjour en vigueur dans l’État.
Cette dernière est issue d’un prélèvement sur les tarifs des hôtels et motels locaux (7% de TVA), sachant que le tourisme constitue l’une des industries les plus importantes de Géorgie.